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mercredi, 26 février 2014

Un rappel des législatives 2012

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dimanche, 23 février 2014

Les soutiens du maire sortant

 

copé,borloo,montigny

Le maire sortant après 9 années, soit presque deux mandats présidentiels, veut continuer à administrer Montigny  jusqu'en 2020 et peut-être 2026 car il a tellement de projets qu'il lui faudra peut-être deux nouvelles mandatures, d'après ses interviews !

Pour cela, il a le soutien de l'UMP de Jean-François Copé et de l'UDI de Jean-Louis Borloo. J'allais oublier aussi le soutien du maire précédent qui l'a installé dans son fauteuil de maire. Depuis 1977, soit presque 40 ans, c'est donc la même équipe qui gère la ville.

Le maire sortant a tellement de projets et de soutiens locaux qu'à ce jour 22 février 2014, il n'y a toujours pas de projet si ce n'est des photos, ni la liste de ses colistiers sur son site.

Mais le teasing devient insoutenable ! Que va proposer le maire ? et avec qui ?

 

Pourquoi la liste de l'équipe du maire sortant est importante et encore inconnue ?

A ce jour, 23/02/2014, les colistiers et le projet du maire sortant ne sont pas encore connus.

Vous le savez, depuis 1977, c'est la même équipe qui gère la ville de Montigny. Le maire précédent,après 27 ans d'exercice, a démissionné en cours de mandat pour installer son ex-directeur de cabinet devenu premier adjoint, M. Laugier. Le nouveau maire, comme prévu est réélu dans la foulée en 2008. Pendant plus de 8 ans, M. Laugier a été formaté par son mentor. En signe de reconnaissance et d'allégeance ?, le maire sortant a débaptisé l'avenue du Pas du Lac pour l'avenue Nicolas About !

Ce qui a fonctionné doit refonctionner. Donc pour que Montigny reste dans les lignes, en cas de ré-élection du maire sortant, il est fort probable que le dauphin qui bénéficiera de la démission du maire sera dans la liste pour un "bis repetita" : démission en cours de mandat pour ne pas laisser s'échapper Montigny de la "famille".

Pour ma part, je considère que ces méthodes sont une atteinte au suffrage universel et un mépris des Ignymontains.

En bon journaliste et fidèle aux préceptes de son mentor, le maire sortant fera connaître sa liste et ses projets  le plus tard possible pour éviter le débat démocratique sur le bilan de son premier plein mandat de six ans et son projet.

lundi, 27 janvier 2014

La liberté d'entreprendre

A la suite d'échanges avec des LIBR'ACTEURS qui ont de saines lectures, et des réflexions pertinentes, vous trouverez un billet dans LE CERCLE LES ECHOS qui vient d'être accepté.
 
Cela traite de la liberté d'entreprendre à partir d'indicateurs accablants publiés ici :
http://www.heritage.org/index/ranking
 
Extrait d'un email de Richard Hasselmann.
Et ci-dessous l'article des Echos :

Liberté d'entreprendre, de l'air !

LE CERCLE. Le 13 janvier dernier, nous avons publié, en forme de voeux, une petite contribution, en soulignant que la France ne pouvait pas continuer à nier les réalités, en cassant tous les thermomètres qui accablent tous les gouvernants depuis plus de 30 ans !

Nous avons depuis entendu avec attention la conférence de presse de l'Élysée, et noté les différentes orientations et propositions. Au-delà d'un aggiornamento pathétique pour adapter le socialisme français aux réalités du monde, à côté d'un véritable Bad Godesberg pour trancher sur le rôle de l'entreprise, nous avons surtout noté les passages liés à l’Europe et ceux sur la dynamique d'impulsion de notre économie. Quand les événements nous échappent, feignons d'en être les organisateurs. Cette formule mérite sans doute d'être gravée dans le marbre du quinquennat.

Le citoyen absorbé par son quotidien peut ignorer certains travaux et rapports, mais pas l'armée de technocrates et de conseillers, qui… comme nous, suivent les avancées significatives pour l'idéal européen. Personne ne me fera croire que le rapport du groupe Glienicker "Vers une union de l'euro", dont nous avons suivi l'élaboration et mis en lumière par M. Alomar et M. Daziano (Les Échos du 13/01), était méconnu du pouvoir.

Ce document prône de fait une reconstruction de l'Europe autour du couple franco-allemand et un nouveau traité fondateur de la zone euro. C'est dire que l'on a compris que le Traité de Lisbonne est inapplicable et qu'il faut rebâtir. Il semble que le Président a lu ce rapport… dont acte.

Il n'a sans doute pas lu un document également intéressant publié par "The Heritage Foundation" en collaboration avec le Wall Street Journal d'où il ressort qu'en matière de liberté d'entreprendre, la France a du souci à se faire. "Freedom", à l'aune de ce mot est mesuré le degré de liberté dans 178 pays.

Cela va de la liberté fiscale, à la liberté d'entreprendre en général, en passant par toute une série de domaines qui sont les ingrédients d'une dynamique économique et sociale. La France au plan global de la liberté de faire se classe au 70e rang sur 178 nations. Au plan européen, 43 pays sont répertoriés, nous sommes… 33e ! Seule l'ITALIE figure derrière nous dans ce malheureux "grupetto" qui rame pour recoller au peloton des leaders emmenés par les pays scandinaves, l'Allemagne, l'UK et même la Belgique.

La consultation des indices est édifiante, elle témoigne du poids de nos procédures tatillonnes, et de nos administrations diverses et variées, qui brident l'initiative et l'envie. À l'aube des grands chantiers annoncés, où l'on va voir ce que l'on va voir, espérons que nous commencerons par le commencement, et que le poids des mots "Choc de simplification" rompra le poids des corporatismes et conservatismes.

mardi, 07 janvier 2014

L'enfant s'adaptera et se conformera ...

La majorité des communes ont choisi ou vont choisir le mercredi matin dans la réforme des rythmes scolaires oubliant l'objectif principal de la réforme des rythmes scolaires : des enfants en pleine forme pour apprendre.

Les arguments présentés ci-dessus sont fallacieux. Comment faisait-on en 2008 avant cette décision désastreuse des 4 jours par semaine ? Des minorités peuvent-elles imposer leurs revendications à une majorité ?

En revanche on se demande encore pourquoi le décret impose pratiquement le mercredi car combien de conseillers municipaux vont faire le travail que réclame la dérogation et celui de la pédagogie expliquant que le samedi est préférable pour les enfants. Est-ce une nouvelle illustration de l'art politique français de se tirer une balle dans le pied pour rendre plus difficile une réformette ? Car il ne s'agit que d'une réformette en dehors du droit de l'enfant à être respecté dans son intégrité physique et mentale. La vraie réforme est celle qui reprendra de zéro les moyens et les pratiques pédagogiques de l'école élémentaire, puis du collège.

Il est parfaitement clair que le bien des enfants est le samedi matin. De plus le samedi matin revient moins cher aux collectivités et il suffisait de reprendre ce qui se faisait globalement avant 2008 en termes d'organisation.

Des différentes consultations plus ou moins orientées il ressort une majorité, parfois faible, pour le mercredi matin. Il semble que le bien des enfants passe après d'autres considérations.

La pédagogie qu'aurait amené le choix du samedi aurait fait prendre conscience aux parents que le sommeil est essentiel pour l'apprentissage. Un cerveau fatigué n'apprend pas et ne parvient pas à se concentrer. Or la capacité de se concentrer est un atout essentiel pour la réussite scolaire car l'apprentissage se fait plus rapidement et la discipline est plus facile à faire respecter.

pour plus d'infos.

Les résultats catastrophiques de la dernière enquête PISA ne sont donc pas près de s'inverser car le choix du mercredi va encore aggraver les différences sociales. Rappelons que cette enquête montre clairement qu'en France la réussite à l'école des enfants est fortement corrélée à l'environnement familial et socio-économique de l'enfant et que l'école réduit les chances des plus défavorisés, contrairement au but affiché dans notre République. 

Résumé de l'enquête

La priorité à l'enfant et à l'éducation n'est pas seulement une question d'argent dépensé !

mercredi, 01 janvier 2014

Le loup de Wall Street vu par Philippe Béchade

Le fameux "loup"(incarné avec brio par Leonardo di Caprio) ne s'est guère approché de Manhattan durant les trois heures de projection... et encore moins du bâtiment emblématique qui semble -- mais jamais Martin Scorcese ne le filme -- constituer le cœur de l'action. Il n'est question durant trois heures que de lampistes dont les bureaux sont implantés dans de lointaines banlieues de New York, d'escrocs pathétiques défoncés à la coke 25 heures sur 24 et 366 jours par an, ignorant l'existence des robots algorithmiques, incapables d'intimider un sous-fifre du FBI et encore moins de manipuler des juges fédéraux.

Pas grand'chose à voir avec les vrais loups surdiplômés qui garnissent les salles de marché situées en haut des tours les plus prestigieuses de Manhattan-sud. Martin Scorcese ne s'attaque ni aux traders sur produits de taux (et leurs nombreux dérivés), ni aux spécialistes des matières premières ou du carry trade sur devises.

Normal : ceux-là ne risquent pas d'appeler 99% des spectateurs au téléphone pour leur proposer un bon coup sur le dollar/yen ou des options sur volatilité... Le loup de Wall Street ne dépeint que des artisans de l'arnaque boursière qui s'en prennent d'abord aux petits épargnants.

Le film s'abstient d'évoquer ceux qui disposent des moyens de prendre en otage les épargnants d'un pays tout entier, de faire chanter la Fed, le Congrès US ou la Maison Blanche.   

Il est juste suggéré au début du film qu'une avidité sans limite gouverne le comportement des courtiers qui "réussissent". Ceux qui ont des états d'âme et qui ne succombent pas au culte du bonus ne font pas long feu.

samedi, 09 novembre 2013

Que de murs à détruire encore !

Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin était enfin démantelé.

http://education.francetv.fr/videos/1989-la-chute-du-mur-...

Nous voyons que ce mur traduction concrète de conflits idéologiques a pu tomber face à la volonté des peuples épris de liberté. Mais, les,idéologies sont toujours là et elles restent virtuelles. En particulier, celle qui maintient que les vices de chacun (égoïsme, égocentrisme, cupidité, avidité, domination, etc.) concourent au Bien Commun, je parle bien entendu du néolibéralisme qui trouve sa concrétisation la plus aboutie avec le système bancaire et les paradis fiscaux. Savez-vous que les banques américaines ont payé plus de 150 milliards d'amende pour ne pas avoir à répondre de leurs actes devant la justice ?  Sans compter les procédures en cours de JP Morgan pour 13 milliards de $.

D'autres amendes vont pleuvoir concernant les manipulations du LIBOR et des taux de change monétaires.

Les politiques s'attaquent à ce système financier dévoyé qui va tâcher de conserver ces paradis fiscaux, qui permettent toutes les opérations douteuses comme celles de Bernard Arnault sur Hermès. La lutte contre ce système sera gagné lorsque l'état américain du Delaware aura été déclaré paradis fiscal. nous n'en sommes pas encore là et le goût du lucre et de l'avidité, caractéristiques des "malins", ont encore de beaux jours devant eux.

 

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vendredi, 08 novembre 2013

La Charte UDI-MODEM

Vous pouvez lire la charte UDI-MODEM qui dénonce les appareils et les idéologies au profit de valeurs humanistes et une Europe sociale.

Charte-UDI-MoDem.pdf

Je ne suis pas sûr qu'elle réponde aux préoccupations présentes des Français. Si on veut être vivant demain, il faut ne pas mourir aujourd'hui.

jeudi, 07 novembre 2013

Après la lumière de Camus, la honte d'aujourd'hui.

Qu'en aurait dit Albert Camus ? Quel contraste entre le discours d'Albert Camus et ces hommes qui bafouent le Droit, ultime rempart de notre liberté d'être ensemble, et installent le mensonge et les grands "petits arrangements" au sommet de l'Etat.

Albert Camus, tu nous manques !

Ci-dessous un extrait du discours d'Albert Camus lors de la remise du prix Nobel. Il est d'une actualité brûlante et nombre de nos politiques se grandiraient à méditer à partir de ce texte.

Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus  grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. Héritière d’une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques devenues folles, les dieux morts et les idéologies exténuées, où de médiocres pouvoirs peuvent aujourd’hui tout détruire mais ne savent plus convaincre, où l’intelligence s’est abaissée jusqu’à se faire la servante de la haine et de l’oppression, cette  génération  a  dû,  en  elle-même  et  autour d’elle, restaurer à partir de ses seules négations un peu de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir.

 

Devant un monde menacé de désintégration, où nos  grands  inquisiteurs  risquent  d’établir  pour toujours les royaumes de la mort, elle sait qu’elle devrait, dans une sorte de course folle contre la montre, restaurer entre les nations une paix qui ne soit pas celle de la servitude, réconcilier à nouveau  travail  et  culture,  et  refaire  avec  tous  les hommes  une  arche  d’alliance. … 

Je vous invite à lire le texte en entier Camus_Discours_de_Suede_1957.pdf et à l'écouter :