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vendredi, 18 avril 2014

Jouer au ministre des finances

Je ne sais pas ce que vaut ce modèle de l'institut Montaigne, fondé par Claude Bébéar, libéral bien connu, mais vous pouvez vous amuser à jouer au ministre des finances.

http://www.financespubliques.fr/

mardi, 08 avril 2014

La défiance des Français ne date pas d'hier mais ils peuvent en guérir

La défiance envers les autres et l'avenir est le mal caché et indolore qui mine la société française. Les souffrances se retrouvent aux niveaux économique et social et créent un sentiment d'impuissance ou de colère qu'on retrouve à chaque élection. 

Depuis l'après-guerre, la hausse considérable de notre niveau de vie ne s'est pas accompagnée d'une amélioration significative du bien-être. Ce n'est pas véritablement une surprise : des informations, disséquées par des milliers de chercheurs, de toutes disciplines, de tous pays, révèlent que le bien-être dépend avant tout de la qualité du lien social.

Ce livre porte un message : la défiance est au cœur de notre mal. Nous souffrons d'un manque de coopération et de réciprocité. Notre défiance n'est pas un héritage culturel immuable, elle résulte d'un cercle vicieux où le fonctionnement hiérarchique et élitiste de l'école nourrit celui des entreprises et de l'Etat. Elle résulte aussi d'une logique corporatiste, où chaque groupe professionnel essaye de tirer au mieux parti du bien public, le plus souvent au détriment des autres.

 

 

 

dimanche, 06 avril 2014

Les effets du néo-libéralisme à l'anglaise

Sans commentaire.

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"J'ai dépensé mes dernières 500 livres

pour cette affiche.

S'il vous plait donnez-moi un travail."

 

vendredi, 04 avril 2014

Energitorial numéro 6 de Marc Théry

Ne pas baisser les bras : l’avenir nous oblige.

    Dans un contexte mondial d’affrontement des modèles et filières énergétiques et des intérêts économiques correspondants, particulièrement pesant en France, on peut se laisser aller à un certain découragement, tant ce combat peut sembler déséquilibré. Que peuvent des particuliers, même regroupés en associations, et éventuellement quelques collectivités locales, pour autant qu’elles s’engagent vraiment, face à des mastodontes tels que EDF, GDF Suez qui tiennent le haut du pavé, forts des moyens en tous genres que leur donnent leurs milliards d’€ de revenus et de leurs connexions étroites, quasi osmotiques, avec les instances politiques et administratives nationales et régionales ?

Pourtant, nous ne pouvons pas abandonner, pour deux raisons majeures :

•    D’une part, comment se résigner, pour nous et nos enfants, à devoir vivre un jour comme les Japonais aujourd’hui, le compteur Geiger à la main, masqués, calfeutrés chez eux : tout est cause de soupçons affreux, la nourriture, la moindre sortie en plein air (voir la série « récits de Fukushima » sur ARTE)… Et les cas de cancer de la thyroïde se multiplient chez les enfants, à tel point que les autorités ont décidé de ne plus rendre publiques les statistiques épidémiologiques. C’est la double peine : les maladies effroyables, sans limite dans le temps, et la mise à bas du système énergétique. Pourtant certains aujourd’hui jugent ce risque moins grave que la mort lente par les insuffisances respiratoires et également les cancers provoqués par les énergies fossiles. Ne doit-on pas chercher à éviter l’un et l’autre, sans pour autant retourner à l’âge des cavernes ?

•    Mais d’autre part, le combat n’est pas sans espoir, et nous avons heureusement quelques succès qui se dessinent, et non des moindres. Le remplacement des énergies fissiles et fossiles ne peut se faire du jour au lendemain. C’est une question de volonté politique s’inscrivant dans la durée : il faut donc en juger les résultats dans la durée. De 2000 à 2013, l’Allemagne a réduit de 43% sa production d’électricité nucléaire, de 2% sa production d’électricité à partir du charbon et du lignite, pendant que la production d’électricité augmentait de 9%, et celle d’électricité renouvelable de 288% (multipliée par près de 4). De même, le Portugal a tiré en 2013 près de 70% de son électricité des énergies renouvelables et compte être à 100% en 2017. Ce ne sont que des exemples emblématiques de ce qui se passe dans le monde entier, et finira aussi par arriver chez nous. En dix ans, la part du nucléaire dans la production électrique mondiale est passée de 17 à 12%. On ne peut encore hélas en dire autant pour la part des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel), qui représentent toujours les deux tiers de la production électrique et qui ont assuré la plus grande partie de la formidable croissance de la consommation, mais les courbes s’inversent. 

Il importe donc de se préparer, malgré les vents contraires que font souffler ceux qui cherchent à pérenniser des situations qu’ils considèrent comme acquises ; profitons de tout l’espace, quoique parfois bien maigre, qui nous est laissé. Quand surviendra l’inévitable changement de cap, ceux qui auront seulement réussi à bien se préparer auront un avantage considérable, face à la ruée désemparée de tous ceux qui n’auront rien fait. C’est la ligne éditoriale de notre lettre : aider chacun, à tout niveau, à prendre résolument en main sa transition énergétique, en mettant à disposition des informations non diffusées et en activant échanges et témoignages d’expériences.

L’énergie juste !

le site énergéthiques 

jeudi, 27 mars 2014

L'hydrogène : énergie du futur avec la pile à combustible ?

Avec le programma Apollo, la NASA a développé les piles à combustibles.

Voir le schéma du CEA

 

A moyen terme, la pile à combustible est le passage obligé du stockage des énergies renouvelables. Il se trouve que le coût et la taille de la PAC sont en train de baisser et que le coût du nucléaire ne peut qu'augmenter quand on devra y inclure tous ses coûts directs et indirects.

Une société suédoise a conçu une micro-pile à combustible pour recharger les smartphones par exemple. Le combustible : une cuillerée d'eau !

Certains envisagent déjà une pile à combustible dans chaque maison, pas toujours avec de l'hydrogène. Pour autant la décentralisation de la production d'énergie serait une révolution en France, chose insupportable à nos jacobins et nos experts d'EDF, spécialistes du nucléaire !

mercredi, 26 mars 2014

Unis, nous sommes puissants. Désunis, nous sommes des proies !

UFC Que Choisir a lancé une grande campagne en 2013 sur le prix du gaz en ayant établi un contrat "fair" entre le fournisseur et ses clients. A la suite de l'appel d'offre, un seul fournisseur a accepté le cahier des charges et plus de 70 000 personnes ont pu bénéficier d'une économie de 13,7 millions d'euros soit 1954 euros en moyenne.

Pour cette campagne UFC Que Choisir a dû dépenser plus de 200 000 euros !

Voir tous les détails.

 

Unis, les consommateurs obtiennent des résultats et grâce à la possibilité des actions collectives le citoyen va pouvoir peser face aux oligopoles et autres rentiers. L'acte d'achat va pouvoir devenir un acte citoyen et ... politique.

16:29 Publié dans Economie | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | |

lundi, 24 mars 2014

Enfumage de particules fines dieseliques

Bossuet disait : "Dieu se rit de ceux qui se plaignent des effets dont ils chérissent les causes !". Ce constat trouve toute son actualité. Déclinable aujourd'hui en de très nombreux domaines, l'un en particulier mérite réflexion, car il trahit cette malheureuse propension "franchouillarde" à penser que nous avons raison contre le monde entier, et à foncer vers le précipice en klaxonnant !

Aucun citoyen de ce beau pays n'aura échappé aux images d'un ciel grisâtre, et d'un soleil voilé. Aucun citoyen n'aura échappé aux diagnostics des "Diafoirus" sur les causes, les symptômes et les remèdes, face à une pollution, rarement atteinte depuis de longues années, mais dont tout permet de penser que la récurrence sera désormais assez fréquente.

Certains citoyens, auront vu ou entendu, des lanceurs d'alertes, comme C. Lepage, experte égarée en politique, souligner qu'une loi sur l'air existe depuis près de 20 ans, et qu'il eut suffi déjà d'appliquer la loi pour ne pas en arriver là. Mais me direz-vous, où en sommes-nous arrivés ?

Nous en sommes arrivés à ce formidable paradoxe de voir une activité, un produit, néfaste à la santé publique, le diesel, être à la fois subventionné directement et indirectement, et être générateur de coûts induits pour le budget de la santé, et de manque a gagné pour le budget de l'État !

Une nouvelle fois, un "champion français" contraire à l'intérêt général a été privilégié par des pouvoirs publics manipulés par des lobbies de toute nature et aveuglés par une lecture court-termiste de la gestion du bien-être citoyen.

Car c'est bien de cela qu'il s'agit, le diesel a été promotionné, à l'achat des véhicules, au niveau du prix à la pompe (TIPP moindre), mais aussi au niveau du fléchage des crédits recherche, là où le moteur hybride ou thermique est resté le parent pauvre, générant de graves déficits de compétitivité pour nos constructeurs.

Voilà très rapidement brossée l'approche politico-industrielle. Il en est une autre qui me tient tout particulièrement à coeur, l'impact santé publique. La France est sans doute l'un des rares pays au monde, qui subventionne puissamment, directement et indirectement, un produit dont l'OMS reconnait qu'il a des effets sur la santé humaine, par le biais de différentes pathologies, au premier rang desquelles le cancer du poumon.

Juste un petit chiffre pour situer les enjeux, mais sans perdre de vue "l'humain", le traitement d'un cancer du poumon, sans préjuger de l'issue, s'élève à 13 000 euros, à rapprocher des 30 000 décès attribués à ce cancer et lié à la pollution de l'air.

Je n'irai pas plus loin dans l'instant, sauf à souligner qu'au moment où l'on rabote des niches, au moment où l'on se pose des questions sur notre déficit et notamment celui des comptes de la santé, il serait peut-être temps de se poser les bonnes questions.

Pour nous, l'une relève du vrai courage politique, et l'autre du simple bon sens citoyen. Cette affaire de lutte contre les pollutions, et d'harmonisation des politiques énergétiques et industrielles, montre si besoin est qu'une Europe repensée est indiscutablement l'échelon pertinent pour des mesures efficaces, gardienne de la santé des populations aujourd'hui, et soucieuse de celle des populations à naitre... cela s'appelle le développement durable.

Richard Hasselmann

Président de LIBR'ACTEURS, pour un citoyen acteur de son destin !

Pour d'autres écrits

 

samedi, 15 mars 2014

Les emplois d'aujourd'hui et ceux de demain.

La ville nouvelle de Saint Quentin en Yvelines est économiquement dynamique et agréable à vivre, comme d'autres villes.

Si elle est agréable à vivre, c'est parce qu'elle a su attirer de l'activité économique et des emplois. Pour arriver à cette situation aujourd'hui, les premiers établissements publics d'aménagement ont été créés il y a près de ... 40 ans !

Depuis plusieurs années Montigny est arrivée "à maturité". Le maire précédent s'était laissé porté par la construction de la ville. Tous les ans, des immeubles nouveaux et de nouvelles constructions par la CASQY portés à son crédit.

Aujourd'hui, il s'agit de gérer l'existant et depuis plusieurs années on sent qu'il n'y a plus de vision à long terme, qu'on se contente d'un bilan comptable sans vraiment de programme si ce n'est officiellement "préserver le cadre de vie"  de Montigny, oubliant demain et l'avenir de nos enfants.

Lors du débat, le maire sortant propose à la CASQY de reconstituer la ville nouvelle de 1972 que Plaisir, Maurepas, Coignières et Bois d'Arcy ont quitté en 1983 !

Il tourne ainsi le dos à la Silicon Valley qui est en train de se constituer à quelques kilométriques de Montigny sur le plateau de Saclay, fondée sur la concentration de l'intelligence, l'enseignement, la recherche et l'innovation, de renommée mondiale.

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Vivien Gasq et son équipe veulent faire participer Montigny via la CASQY à cette aventure de l'intelligence, de la science et de la diversité pour avoir une activité et des emplois à haute valeur ajoutée comme on dit.

Pour cueillir cette pomme, il a bien fallu que quelqu'un plante le pommier, non ? C'est aujourd'hui que nous devons participer à l'édification des fondations de cette Silicon Valley pour bénéficier du savoir, de l'activité et des emplois qu'elle prodiguera dans 10-20 ans pour nos enfants.

vendredi, 14 mars 2014

GASQ-LAUGIER deux visions différentes pour Montigny78

Le débat Vivien GASQ-Michel Laugier a été diffusé hier, 13 mars 2014. Il sera rediffusé sur TVFil 78 le vendredi 14 mars à minuit et le dimanche 16 mars à 16h puis en replay.

Les points qui différencient le plus clairement les deux candidats me semblent être

  1. la pratique démocratique qui conditionne la nature et la vie des projets ainsi que le vivre-ensemble
  2. la vision de l’avenir de la CASQY.

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Le maire sortant  a fait remarquer qu’il est aux commandes, directes et indirectes, depuis 27 ans à Montigny et il affirme connaître les besoins des Ignymontains qui le connaissent bien, certainement grâce au bulletin municipal avec ses nombreuses photos. En résumé, il propose pour les six ans à venir la même vision et la même gestion comptable et politique des 27 années passées.

Vivien Gasq a construit son projet à partir des six ateliers qu’il a organisés, et l’a discuté avec ses colistiers et futurs colistiers. C’est une pratique démocratique « down-top », de la base vers le haut, en bref la démocratie participative telle que la conçoit le MoDem.

Entre autres, un exemple concret : les conseils de quartiers. Vous n’avez jamais été conviés à un de ces conseils car seuls les élus peuvent y participer. Donc pas de démocratie directe au niveau de la commune alors que c'est le seul lieu où elle peut et doit pouvoir exister.
De plus, le président du conseil de quartier est un conseiller municipal nommé par le maire.

Vivien Gasq et son équipe considèrent que le président du conseil de quartier doit être un habitant élu du quartier pour libérer la parole et l’expression des besoins et que chaque habitant a le droit de participer aux réunions du conseil, en toute transparence.

Nous voyons ainsi que, pour une structure comme le conseil de quartier, le fonctionnement peut être complètement différent et les fruits dissemblables et imprévus par la municipalité.

Un autre point différenciant est la projection dans l’avenir de la CASQY et donc de Montigny.

La Loi oblige les agglomérations à avoir plus de 200 000 habitants, SQY en ayant environ 150 000 doit donc s’agrandir.

Le maire sortant veut reconstituer l’ancienne ville nouvelle en faisant revenir Bois d’Arcy, Coignières, Maurepas et Plaisir dans le giron de SQY, balayant d’une main les raisons pour lesquelles ces villes ont quitté l’agglomération. Comment et pourquoi ?

A cette vision géographique et passéiste, Vivien GASQ oppose une vision à 20-30 ans et veut que la CASQY prenne toute sa part dans la construction et la dynamique de la « Silicon Valley » européenne qui émerge sur le plateau de Saclay, dynamique de recherche et d’innovation de niveau mondial avec à la clé des emplois de qualité et de l'enseignement supérieur (CNRS, Polytechnique, HEC, SupElec, etc.). Cette position n’exclut pas que les villes qui ont quitté l’agglomération. Elles seront les bienvenues si elles adhèrent à cette vision d’un territoire, ouvert et solidaire dans l'interdépendance.

samedi, 01 mars 2014

Comment Goldman Sachs gagne de l'argent ? un exemple récent.

Voici l'historique d'un exemple récent de manipulations :

  1. Le 4 décembre 2013 : Goldman Sachs annonce l’ajout de PEUGEOT à sa « conviction buy list » [valeurs à acheter] à 11,8 € : le titre prend 5%. Il ne faut alors pas une semaine pour que circulent les premières rumeurs d’une augmentation de capital (ah, c’est vraiment pas de chance pour les épargnants !).
  2. Le 12 décembre 2013 : General Motors sort du capital de PEUGEOT à 10,25 € : le titre plonge de -25% en 72 heures. Le marché découvre que Goldman Sachs avait été choisi comme intermédiaire pour reclasser cette participation de 7% auprès d’acheteurs institutionnels.
  3. Le 13 décembre 2013 au matin : Goldman Sachs retire PEUGEOT de sa « conviction buy List », ce qui entraîne en 48 heures le plongeon de -20% du titre vers 8,9 €. La SEC ou l’AMF n’y trouvent rien à redire : une muraille de Chine sépare théoriquement les activités de « fusions/acquisition/banque conseil » et la division « analyse/trading ».

extrait de "Goldman Sachs ... ou l'oeuvre de Dieu accomplie avec le sourire du diable" de Philippe Béchade.

 

20:04 Publié dans Economie | Tags : goldman, sachs, diable, dieu, finance | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |