samedi, 01 mars 2014
Comment Goldman Sachs gagne de l'argent ? un exemple récent.
Voici l'historique d'un exemple récent de manipulations :
- Le 4 décembre 2013 : Goldman Sachs annonce l’ajout de PEUGEOT à sa « conviction buy list » [valeurs à acheter] à 11,8 € : le titre prend 5%. Il ne faut alors pas une semaine pour que circulent les premières rumeurs d’une augmentation de capital (ah, c’est vraiment pas de chance pour les épargnants !).
- Le 12 décembre 2013 : General Motors sort du capital de PEUGEOT à 10,25 € : le titre plonge de -25% en 72 heures. Le marché découvre que Goldman Sachs avait été choisi comme intermédiaire pour reclasser cette participation de 7% auprès d’acheteurs institutionnels.
- Le 13 décembre 2013 au matin : Goldman Sachs retire PEUGEOT de sa « conviction buy List », ce qui entraîne en 48 heures le plongeon de -20% du titre vers 8,9 €. La SEC ou l’AMF n’y trouvent rien à redire : une muraille de Chine sépare théoriquement les activités de « fusions/acquisition/banque conseil » et la division « analyse/trading ».
extrait de "Goldman Sachs ... ou l'oeuvre de Dieu accomplie avec le sourire du diable" de Philippe Béchade.
20:04 Publié dans Economie | Tags : goldman, sachs, diable, dieu, finance | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |