mercredi, 10 avril 2013
Patrimoine, revenus et déclaration publique
L'affaire Cahuzac demanderait la déclaration publique du patrimoine des élus. Pourtant, l'important n'est pas là. C'est la variation du patrimoine entre le début de la prise de fonction et la fin des fonctions qui doit être contrôlée par une instance indépendante qui a le pouvoir de sanctionner.
Mais si les medias veulent aller plus loin, des tabous vont devoir tomber.
On nous parle de l'écart des revenus comme d'un scandale en France à cause des hyper-riches tout en cachant le vrai scandale du pays de l'Egalité.
Entre les 10% plus riches et les 10% moins riches, l'écart des revenus est de 4,2 alors que pour le patrimoine il est de 205 fois. Oui, vous avez bien lu !
"Les 10 % de ménages les mieux dotés en patrimoine possèdent au minimum 552 300 euros d’actifs (D9), alors que les 10 % les plus modestes en termes de patrimoine détiennent au maximum 2 700 euros ( D1) chacun, soit 205 fois moins. Les inégalités de patrimoine sont beaucoup plus marquées que celles des revenus. À titre de comparaison, le revenu disponible des 10 % de ménages les plus modestes est 4,2 fois moins élevé que celui des 10 % les plus aisés en 2009." Pour voir la totalité du document de l'INSEE : http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1380/ip1380.pdf
En France, les classes moyennes hurlent quand on parle des droits de succession qui restent très bas. Pourtant, c'est l'impôt qui peut jouer le plus grand rôle de redistribution et d'égalité des chances pour
13:44 Publié dans Economie, Politique | Tags : revenu, patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
mardi, 09 avril 2013
Comment rétablir la confiance entre les Français et leurs dirigeants ?
Un travail de long terme qui demande des décisions immédiates pour l'école et l'inscription dans la loi de l'interdiction du cumul des mandats et des conflits d'intérêt.
Je vous invite à regarder cette vidéo de moins de trois minutes.
09:42 Publié dans Economie, Education, Politique | Tags : cumul, mandat, intérêt, conflit, confiance, défiance, compétition, coopération, adaptation | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
La réforme des réformes de long terme : l'enseignement pour des citoyens confiants
Alors que le savoir est accessible par pratiquement tout lemonde grâce à Internet, les méthodes d'enseignement à la française restent fondées sur la transmission du savoir et la compétition pour créer une élite.
Nous avons un exemple de ce qui pourrait être fait en France avec la Khan academy. J'espère que Xavier NIEL sera sensible à cet outil qui devrait être réalisé en français avec des enseignants volontaires.
De même, pour l'acquisition des savoirs élémentaires, et en particulier la lecture, les progrès des neurosciences n'ont pas encore été pris en compte à l'école élémentaire. Je vous invite à écouter Stanislas Dehaene
Le diagnostic aujourd'hui n'est pas bon et la tendance mauvaise.
page 77 de "La fabrique de la défiance" :Plus inquiétant, ces comparaisons internationales [PISA] montre que nos élèves ont surtout des scores médiocres dans les épreuves où il faut savoir s'adapter, faire preuve d'esprit critique et d'esprit d'innovation, bref sortir du cadre scolaire.
Voici un tableau de la situation présente au regard d'autres pays :
http://www.sciencespo.fr/lafabriquedelaconfiance/category...
09:29 Publié dans Education, Politique | Tags : cahuc, dehaene, zylberberg, algan, confiance, défiance, cumul, mandats, conflit, intérêt | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
Faire assumer leurs pertes par les spéculateurs
Vous avez pu le remarquer : quand les banques d'affaires spéculent sur vos dépôts et font des profits elles se les gardent ; quand elles perdent elles le font payer à l'économie réeele, les Etats et les contribuables.
Je vous invite à signer cette pétition maintenant avant le vote définitif du projet de loi minimaliste que le gouvernement propose.
« Mon véritable adversaire n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c’est le monde de la finance » affirmait François Hollande dans son Discours du Bourget, le 22 janvier 2012.
« La première décision à prendre, c’est de séparer ce qui relève du crédit, du dépôt, bref du service à l’économie, de ce qui appartient aux opérations de spéculation, pour que les dépôts des épargnants ne soient pas utilisés à d’autres fins que le prêt à l’économie, précisait-il à Toulon deux jours plus tard. Ce sera terminé ! Cette séparation sera faite.»
Une loi sur les banques est aujourd’hui en discussion. Hélas, tout laisse craindre une réforme au rabais, une "retouche cosmétique", une loi qui ne règlerait aucun problème :
- 1. L’économie réelle ne serait toujours pas protégée d’un possible Tsunami sur les marchés financiers (faut-il rappeler que, en Grande-Bretagne, la dette du secteur financier atteint 600% du PIB ?).
- 2. Les PME auront toujours autant de difficultés à se financer, alors qu’une vraie séparation obligerait les banques de dépôt à consacrer la totalité de leurs fonds au financement des PME et de l’artisanat.
- 3. L’argent des contribuables continuera à servir d’assurance tout-risque pour quelques milliers de traders et autres cadres dirigeants.
La loi en cours de discussion prévoit seulement de filialiser les activités les plus dangereuses. On sait hélas qu’une telle filialisation ne règle rien : en 2008, le premier assureur mondial, AIG (116.000 salariés et 110 milliards de chiffre d’affaires) a été coulé par sa micro-filiale de trading à Londres qui, malgré sa petite taille (0,3 % des effectifs de l’assureur), a accumulé suffisamment de risques pour faire chuter l’ensemble du groupe ! En quelques semaines, le gouvernement américain a du apporter plus de 180 milliards pour éviter l’effondrement de l’ensemble du secteur. La chute d’AIG montre de façon indiscutable que la filialisation n’est pas une solution efficace.
La solution permettant de construire le système bancaire le plus solide, tourné vers l’économie réelle et ne mettant pas en danger l’épargne des contribuables est simple et éprouvée : c’est la séparation complète des activités de dépôts et de crédit d’une part et des activités d’investissement spéculatives d’autre part.
C’est comme cela qu’a fonctionné le système bancaire de tous nos pays entre 1945 et 1984. Ce qui prouve la faisabilité de cette solution.
Pour toutes ces raisons, venant de tous les horizons politiques, nous demandons solennellement aux élus de la Nation de refuser une réforme édulcorée et d’agir avec force pour une vraie séparation des banques de dépôt et des banques d’affaires .
Pour protéger les comptes bancaires des citoyens, pour protéger les finances publiques, pour lutter contre la spéculation, il est temps de remettre la finance à sa place.
08:56 Publié dans Economie, Politique | Tags : banque, dépot, spéculation, séparation | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
lundi, 08 avril 2013
Les banques françaises et les paradis fiscaux
La BNP, le Crédit Agricole et la Société Générale totalisent à elles trois 575 établissement bancaires dans les ... paradis fiscaux, d'après le dernier Conseil des Prelevements Obligatoires. Un paradis fiscal est comme un trou noir dont s'échapperait de l'argent blanchi et propre, son utilité étant son absolu secret des transactions qui interdit de remonter les filières.
En voici le tableau :
Les banques françaises dans les paradis fiscaux
Nombre de filiales de rang 1 à 10
Source : CPO, Rapport particulier n°3, page 65
BNPP | Crédit Agricole | Société Générale | |
Luxembourg | 136 | 60 | 41 |
Irlande | 42 | 24 | 12 |
Hong Kong | 30 | 17 | 6 |
Suisse | 28 | 17 | 10 |
Îles Caïmans | 24 | 2 | 2 |
Singapour | 18 | 12 | 3 |
Chypre | 10 | 5 | 1 |
Autres | 46 | 13 | 16 |
Total | 334 | 150 | 91 |
386 sur 575 soit 64% sont situés en ... Europe : Luxembourg : 237 ; Irlande : 78 ; Suisse : 55 ; Chypre : 16.
Il serait très intéressant de connaître les raisons économiques et financières de BNPP pour avoir 24 établissements aux Iles Caïmans.
L'existence de ces paradis fiscaux a pour but "avouable" l'optimisation fiscale c'est-à-dire payé le moins possible d'impôts au détriment des pays et sert aussi à des opérations à fort effet de levier spéculatives et, ce qui est moins avouable, à blanchir de l'argent sale (narcotrafiquants, argent des dictatures, mafia, fraudeurs, etc.).
La nécessité de séparer les banques de crédit des banques d'affaires est donc d'autant plus d'actualité.
Erreur du FMI non reconnue par les "élites" françaises et européennes
L'actualité nous montre les difficultés des pays à faire face aux défis que posent les puissances d'argent, dirigées par des hommes drogués au pouvoir, à l'argent, etc.
Des hommes politiques européens et français somment les pays de renforcer leur politique d'austérité pour réduire leur endettement. Alors que les peuples du sud souffrent de plus en plus, l'endettement des pays continue d'augmenter contrairement aux prévisions des experts. Cherchez l'erreur !
La raison en a été donnée par Olivier Blanchard, économiste en chef du FMI, qui a reconnu que l'impact de la restriction budgétaire sur le PIB a été fortement minoré par les experts. Les multiplicateurs avaient été retenus pour 0,5 alors qu'ils peuvent atteindre 2 sur le court terme expliquant que la réduction des dépenses publiques a entraîné une baisse plus importante que prévue du PIB, réduisant ainsi les recettes fiscales qui augmentent encore le déficit, etc. créant ainis une spirale descendante infernale.
C'est pour cette raison que de nombreux nouveaux experts recommandent de réduire le taux de réduction des dépenses publiques. Message que ne reconnaissent pas encore les "experts" médiatiques et européens prolongeant ainsi les effets grandissant de l'austérité qui vont gagner par contagion les pays du Nord et l'Allemagne. Si rien ne change, la Grande Crise est devant nous, je parle de celle des peuples pas celle des banksters dont aucun n'a été condamné aux USA devant un tribunal, ni en France.
Je ne résiste pas au plaisir de vous donner à écouter un extrait du film "Le Président" de 1961, il y a plus de 50 ans. à propos de L'Europe et des moeurs politiques.
Je vous rappelle aussi une allocution du 14 décembre 2009 d'un illustre élu qui annonçait que la crise était derrière nous.
10:24 Publié dans Economie, Politique | Tags : blanchard, europe, austérité, rigueur | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
Emotion, déception et ...
Je partage l'émotion de Gérard Filoche. Mais comment s'étonner de ce gentre de choses quand ne sont reconnus en France ni le conflit d'intérêt, ni la transparence due aux citoyens et inscrite dans la Constitution ?
10:19 Publié dans Politique | Tags : cahuzac, filoche | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
jeudi, 04 avril 2013
Pétition pour moraliser la vie politique
Le scandale Cahuzac, après tant de mensonges publics, venant après tant d'autres scandales, a créé une onde de choc sur le gouvernement, sur la vie politique de notre pays. Dans une circonstance aussi grave, les mots et les rustines ne suffiront pas.
La France a besoin d'une métamorphose en profondeur, d'une démarche globale et transpartisane. C'est le droit des Français d'obtenir la moralisation de leur vie publique. Et c'est le devoir du gouvernement de leur donner cette assurance.
Je vous invite à signer cette pétition que François Bayrou a lancée.
http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/moraliser-la-vie-...
M. le Président de la République
Ce référendum doit avoir pour objet la loi générale de moralisation que le pays attend, à laquelle il ne croit plus, mais qui est possible.
Elle doit toucher aux pratiques du pouvoir et du monde politique.
Elle doit permettre d’interdire les conflits d’intérêt par l’adoption rapide des mesures proposées par le rapport Sauvé.
En particulier, elle doit créer d’urgence une autorité de déontologie de la vie publique. Cette autorité doit se voir confier la charge du contrôle et de la publicité des déclarations de patrimoine des ministres et des élus et la lutte active contre le mélange entre les intérêts privés et l’intérêt public.
Cette autorité permettra d’interdire les situations qui durent depuis des lustres, dans lesquelles des élus, en particulier par l’exercice de professions de conseil, sont soumis à des influences extérieures, en recevant des avantages ou des émoluments du monde des intérêts privés.
Au moment où les pouvoirs demandent sans cesse des efforts aux citoyens, ils doivent s’appliquer ces efforts à eux-mêmes.
Il faut que soit mis un terme à l’habitude prise en France de gouvernements pléthoriques, comportant jusqu’à 40 ministres et ministères, des Assemblées pléthoriques, près de 600 députés pour l’Assemblée, près de 300 sénateurs, des cabinets qui font double emploi avec les administrations dont le ministre a la charge.
Il faut que soit réglée, après tant de promesses jamais respectées, la question du cumul des mandats. Nous disons à François Hollande que renvoyer à 2017 l’application de cette règle, c’est se moquer des citoyens. Eux, on ne leur proposera pas de renvoyer à 2017 les efforts de toute nature qu’on leur demande dès cette année ! Et dans le cas où il aurait peur d’élections partielles, il lui suffit de rappeler aux élus de sa majorité que s’ils sont responsables, ils conserveront leur mandat, quitte à retrouver leurs fonctions locales en 2017 !
Il faut que les parlementaires et les élus se trouvent à égalité de traitement avec l’ensemble des citoyens, notamment en matière d’égalité devant l’impôt. Il n’est pas acceptable que les élus votent des impôts que, pour nombre d’entre eux, ils ne sont pas appelés à acquitter eux-mêmes.
Il faut que tous les courants d’opinion d’importance substantielle soient représentés à l’Assemblée nationale. J’entendais cette après-midi, les orateurs à l’Assemblée dire : « nous représentons le peuple ! ». Evidemment, c’est une illusion, vous représentez le peuple PS et le peuple UMP, mais le peuple français d’extrême-droite, d’extrême gauche et du centre indépendant, il n’est pas représenté : moins de 1 % des sièges, pour près de 40 % des voix obtenus à chaque élection présidentielle. Il faut donc une règle électorale juste qui permette si on le veut d’élire une majorité mais qui impose de représenter autrement que symboliquement les courants minoritaires du pays. Car le débat où ne peuvent se faire entendre que les partis dominants empêche la vérité, ou en tout cas bien des vérités de se faire jour.
Il faut enfin que les nominations, en particulier les nominations dans les fonctions de contrôle de l’État, ne puissent plus être comme elles le sont depuis trop longtemps, le fait du prince et l’apanage de ses favoris.
Cordialement,
[Votre nom]
08:31 Publié dans Politique | Tags : moralisation, politique, privilège | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
mercredi, 03 avril 2013
De la vérité en politique de François Bayrou
Vous pouvez lire la préface du nouveau livre de François Bayrou à partir de ce lien.
http://widget.editis.com/plon/9782259220217/#page/1/mode/...
16:39 Publié dans Livre, Politique | Tags : vérité, politique, bayrou | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
La transition énergétique en pratique
La transition énergétique se fera par les citoyens ce qui ne devrit pas poser de problèmes en démocratie. Et pourtant ...
Voici un documentaire que je vous invite à regarder :
12:27 Publié dans Economie, Politique | Tags : écologie, énergie, économie, pratique, démocratie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |