samedi, 01 mars 2014
Encore les statistiques et les manipulations d'un maire journaliste
Vous le savez, Montigny fait partie comme six autres communes de la CASQY. Il est très difficile pour le commun des mortels de savoir qui fait quoi entre la mairie et la CASQY. Et le maire sortant en joue habilement.
Par exemple : le vélodrome qui figurait sur les cartes de voeux du maire. La mairie ou la CASQY ? C'est la CASQY et d'autres qui portent l'endettement. En revanche, les habitants du Pas du Lac ont du souci à se faire. Qu'a fait la mairie pour aménager les alentours, la circulation, etc. ?
Ne pas expliquer, créer la confusion des électeurs et hold up des réalisations de la CASQY sont quelques uns des principes de la campagne du maire sortant.
Vous l'avez donc compris, pratiquement tout l'endettement que supporte une commune indépendante est supporté par la CASQY.
Donc, dans son bilan du 1er mars 2014, le maire affirme :
Nous aurions donc à Montigny un super maire sortant qui n'endette pas sa ville ! Pensez donc : 95 € par habitant à Montigny qu'il compare à 865 € en moyenne dans les Yvelines ! Ils sont vraiment nuls les autres maires.
Bien sûr, ce n'est pas comparable mais qui ira chercher plus loin ? Ce genre de comparaisons jouent sur le manque de temps de nos concitoyens pour déjouer ces manipulations grotesques.
20:21 Publié dans Vie locale | Tags : bilan, municipales, tactique, politique, laugier, about | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
dimanche, 11 août 2013
Enfermement idéologique
Alors que le FMI a reconnu ses erreurs sur la gestion de la crise grecque et recommande à la France de ne pas poursuivre une politique d'austérité aveugle, les néolibéraux et leurs appuis médiatiques continuent à nous faire aller dans le mur, accompagnés par les élites européennes.
Un proverbe dit : "on reconnaît un arbre à ses fruits". Etant donné l'augmentation du chômage qui devient insupportable, ne faut-il pas changer de politique au niveau européen et arrêter de penser que l'emploi est la variable d'ajustement d'une politique de taux de déficit ou d'inflation ?
Je vous invite à lire cet article écrit par un économiste qui n'a pas droit à la publicité médiatique des économistes, conseillers des banques :
http://www.humanite.fr/social-eco/andre-orlean-le-capital...
15:45 Publié dans Economie, Politique | Tags : économiste, politique, keynes, atteres | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
jeudi, 30 mai 2013
Un courriel de l'Institut André Busnel - salaires des patrons
11:54 Publié dans Economie, Politique | Tags : patron, rémunération, politique, emploi | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
jeudi, 04 avril 2013
Pétition pour moraliser la vie politique
Le scandale Cahuzac, après tant de mensonges publics, venant après tant d'autres scandales, a créé une onde de choc sur le gouvernement, sur la vie politique de notre pays. Dans une circonstance aussi grave, les mots et les rustines ne suffiront pas.
La France a besoin d'une métamorphose en profondeur, d'une démarche globale et transpartisane. C'est le droit des Français d'obtenir la moralisation de leur vie publique. Et c'est le devoir du gouvernement de leur donner cette assurance.
Je vous invite à signer cette pétition que François Bayrou a lancée.
http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/moraliser-la-vie-...
M. le Président de la République
Ce référendum doit avoir pour objet la loi générale de moralisation que le pays attend, à laquelle il ne croit plus, mais qui est possible.
Elle doit toucher aux pratiques du pouvoir et du monde politique.
Elle doit permettre d’interdire les conflits d’intérêt par l’adoption rapide des mesures proposées par le rapport Sauvé.
En particulier, elle doit créer d’urgence une autorité de déontologie de la vie publique. Cette autorité doit se voir confier la charge du contrôle et de la publicité des déclarations de patrimoine des ministres et des élus et la lutte active contre le mélange entre les intérêts privés et l’intérêt public.
Cette autorité permettra d’interdire les situations qui durent depuis des lustres, dans lesquelles des élus, en particulier par l’exercice de professions de conseil, sont soumis à des influences extérieures, en recevant des avantages ou des émoluments du monde des intérêts privés.
Au moment où les pouvoirs demandent sans cesse des efforts aux citoyens, ils doivent s’appliquer ces efforts à eux-mêmes.
Il faut que soit mis un terme à l’habitude prise en France de gouvernements pléthoriques, comportant jusqu’à 40 ministres et ministères, des Assemblées pléthoriques, près de 600 députés pour l’Assemblée, près de 300 sénateurs, des cabinets qui font double emploi avec les administrations dont le ministre a la charge.
Il faut que soit réglée, après tant de promesses jamais respectées, la question du cumul des mandats. Nous disons à François Hollande que renvoyer à 2017 l’application de cette règle, c’est se moquer des citoyens. Eux, on ne leur proposera pas de renvoyer à 2017 les efforts de toute nature qu’on leur demande dès cette année ! Et dans le cas où il aurait peur d’élections partielles, il lui suffit de rappeler aux élus de sa majorité que s’ils sont responsables, ils conserveront leur mandat, quitte à retrouver leurs fonctions locales en 2017 !
Il faut que les parlementaires et les élus se trouvent à égalité de traitement avec l’ensemble des citoyens, notamment en matière d’égalité devant l’impôt. Il n’est pas acceptable que les élus votent des impôts que, pour nombre d’entre eux, ils ne sont pas appelés à acquitter eux-mêmes.
Il faut que tous les courants d’opinion d’importance substantielle soient représentés à l’Assemblée nationale. J’entendais cette après-midi, les orateurs à l’Assemblée dire : « nous représentons le peuple ! ». Evidemment, c’est une illusion, vous représentez le peuple PS et le peuple UMP, mais le peuple français d’extrême-droite, d’extrême gauche et du centre indépendant, il n’est pas représenté : moins de 1 % des sièges, pour près de 40 % des voix obtenus à chaque élection présidentielle. Il faut donc une règle électorale juste qui permette si on le veut d’élire une majorité mais qui impose de représenter autrement que symboliquement les courants minoritaires du pays. Car le débat où ne peuvent se faire entendre que les partis dominants empêche la vérité, ou en tout cas bien des vérités de se faire jour.
Il faut enfin que les nominations, en particulier les nominations dans les fonctions de contrôle de l’État, ne puissent plus être comme elles le sont depuis trop longtemps, le fait du prince et l’apanage de ses favoris.
Cordialement,
[Votre nom]
08:31 Publié dans Politique | Tags : moralisation, politique, privilège | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
mercredi, 03 avril 2013
De la vérité en politique de François Bayrou
Vous pouvez lire la préface du nouveau livre de François Bayrou à partir de ce lien.
http://widget.editis.com/plon/9782259220217/#page/1/mode/...
16:39 Publié dans Livre, Politique | Tags : vérité, politique, bayrou | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
mardi, 02 avril 2013
Fusion des départements et des régions proposée par François Bayrou
Extrait d'une interview de françois Bayrou :
Michel Urvoy - Dans le livre vous parlez de l’Etat. De cet Etat coûteux, de cet Etat…
« Autobloquant », j’ai dit.
« Autobloquant », c’est exactement cela. Là aussi il y a des internautes qui demandent : « Seriez-vous favorable à la réduction du nombre de communes, à la suppression des sous-préfectures, à une régionalisation complète de l’administration ? ». Nous sommes dans le chapitre économie de la dépense publique.
En tout cas, nous ne pouvons pas rester avec cette accumulation de couches successives à laquelle plus personne ne comprend rien. Vous allez avoir un système dans lequel vous allez avoir des municipalités, des communautés de communes ou d’agglomérations quand ce ne sont pas des métropoles, des départements des régions… Tous élus avec des scrutins différents et auxquels personne ne comprend rien. Alors je vais défendre devant vous une idée simple que j’ai depuis longtemps. Les départements et les régions doivent être fusionnés en une seule collectivité locale qui pourrait être décentralisée dans un certain nombre de ses délibérations et au chef-lieu de la région pour les délibérations principales, avec les mêmes élus et la même administration. D’un coup, vous avez une simplification de cette affaire. Et le mode de scrutin, entre nous un peu ridicule, masculin-féminin que l’on va nous imposer, entre nous c’est une complication de plus.
Donc vous êtes en train de nous dire que la réforme de l’Acte III de la décentralisation qui va bientôt être présentée en conseil des ministres est une réforme brouillonne, compliquée ?
C’est une réforme labyrinthique qui est faite parce que les Présidents de région, organisés en puissante association, ont tout fait pour convaincre le gouvernement qu’il ne fallait rien changer. Moi je vous dis qu’il faut changer cette espèce de tranche napolitaine. Je ne sais pas comment s’appelle ce gâteau en tranches napolitaines, quand j’étais enfant ma mère faisait un gâteau comme cela et l’appelait moka, je ne sais pas si c’en était… Mais c’était très bon. Parce qu’elle cuisinait très bien. Tous les enfants pensent que leur mère cuisine très bien, surtout quand elle n’est plus là. Donc, ce gâteau-là, personne ne peut s’y retrouver, vous comprenez ? On vous renvoie constamment de guichet en guichet, d’administration en administration. C’est vrai pour les services publics, pour les entreprises publiques… C’est devenu un monde cruel par son côté labyrinthique.
Et François Hollande n’est pas capable selon vous de conduire cette réforme, une réforme radicale ?
Je ne dis pas qu’il n’en est pas capable, pour l’instant il ne l’a pas fait. Il prend même l’orientation inverse. Il y a deux politiques principales à faire. La première c’est celle de soutenir les combattants de l’économie par tous les moyens, et les rassurer, et les garantir, et leur assurer un avenir et un soutien en France. La deuxième, c’est la vie publique du pays qu’il faut moraliser et simplifier.
15:29 Publié dans Politique | Tags : politique, région, département, fusion, réforme | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
L'argent et les élus
Extrait d'une interview de François Bayrou :
http://www.mouvementdemocrate.fr/article/les-departements...
Voilà, j’y retourne. Gérard nous demande, avec toutes les affaires que nous venons de mentionner, ce climat un peu délétère, estimez-vous que la classe politique dit la vérité aux Français concernant l’argent notamment ?
Vous voulez dire sur sa situation à elle ?
Michel Urvoy – L’argent des partis.
Il y a plusieurs sujets. Il y a l’argent dans la politique. Je considère comme inacceptable que les parlementaires, par exemple, ne paient pas d’impôts sur la totalité de leurs ressources. C’est très simple, ils n’ont qu’à déclarer leurs frais réels quand ils ont des frais, c’est tout à fait légitime. Mais il y a, entre les différents parlementaires, et notamment entre ceux qui ont les moyens, souvent considérables, d’une collectivité locale puissante, président de région, résident de département, maire de grande ville… Ceux-là ont des cabinets, des collaborateurs, des chauffeurs, et donc l’indemnité parlementaire, pour eux, vient en plus. Il y a une partie sur laquelle ils ne paient pas d’impôts. Donc, une idée très simple : tout responsable politique, et singulièrement tous ceux qui votent l’impôt, devrait payer des impôts comme les autres. Avec exactement les mêmes règles. Il me semble que cela ferait progresser le sentiment de confiance. C’est une idée simple : vous votez l’impôt, vous payez l’impôt comme tout le monde.
Sur le financement des partis, est-ce que la législation actuelle est suffisante ou est-ce qu’il faut aller au-delà ?
J’y viens. Il y deux points qui ne sont pas acceptables dans le financement des partis. Il y a d’abord l’injustice qui fait que l’élection principale qui est l’élection présidentielle, celle qui permet de mesurer l’influence des courants politiques, n’est pas prise en compte. Ce qui est seulement pris en compte pour le financement des partis c’est l’élection législative. C’est-à-dire une élection qui, mécaniquement, favorise les deux partis principaux. Cela c’est tout à fait scandaleux et tout à fait anormal.
Deuxièmement, il y a une chose qui est inacceptable, ce sont les micro-partis. C’est à dire des partis, entre guillemets, que des responsables politiques se créent pour eux-mêmes pour avoir des sources de financement pour leurs propres activités, à leur gré. Ces micro-partis, personne ne les contrôle. Cela ne va pas.
Donc il y a au moins deux ou trois points essentiels à corriger. Et je m’empresse de dire que, pour moi, il ne faut pas rajouter du financement à l’élection présidentielle. L’élection présidentielle est financée absolument comme il faut. Il n’y a pas besoin de financement si on a une présence.
Petite parenthèse sur le MoDem. Vous avez très peu d’élus, les dernières élections ne vous ont pas été très favorables. Le MoDem réussit à vivre, de quoi vit-il aujourd’hui ?
Il vit d’une subvention publique qui est très modérée et modeste, des dons de ses adhérents, et c’est un des seuls partis qui n’aient pas de dettes.
15:22 Publié dans Politique | Tags : argent, parti, politique, bayrou, modem | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |