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jeudi, 27 mars 2014

L'hydrogène : énergie du futur avec la pile à combustible ?

Avec le programma Apollo, la NASA a développé les piles à combustibles.

Voir le schéma du CEA

 

A moyen terme, la pile à combustible est le passage obligé du stockage des énergies renouvelables. Il se trouve que le coût et la taille de la PAC sont en train de baisser et que le coût du nucléaire ne peut qu'augmenter quand on devra y inclure tous ses coûts directs et indirects.

Une société suédoise a conçu une micro-pile à combustible pour recharger les smartphones par exemple. Le combustible : une cuillerée d'eau !

Certains envisagent déjà une pile à combustible dans chaque maison, pas toujours avec de l'hydrogène. Pour autant la décentralisation de la production d'énergie serait une révolution en France, chose insupportable à nos jacobins et nos experts d'EDF, spécialistes du nucléaire !

lundi, 24 mars 2014

Enfumage de particules fines dieseliques

Bossuet disait : "Dieu se rit de ceux qui se plaignent des effets dont ils chérissent les causes !". Ce constat trouve toute son actualité. Déclinable aujourd'hui en de très nombreux domaines, l'un en particulier mérite réflexion, car il trahit cette malheureuse propension "franchouillarde" à penser que nous avons raison contre le monde entier, et à foncer vers le précipice en klaxonnant !

Aucun citoyen de ce beau pays n'aura échappé aux images d'un ciel grisâtre, et d'un soleil voilé. Aucun citoyen n'aura échappé aux diagnostics des "Diafoirus" sur les causes, les symptômes et les remèdes, face à une pollution, rarement atteinte depuis de longues années, mais dont tout permet de penser que la récurrence sera désormais assez fréquente.

Certains citoyens, auront vu ou entendu, des lanceurs d'alertes, comme C. Lepage, experte égarée en politique, souligner qu'une loi sur l'air existe depuis près de 20 ans, et qu'il eut suffi déjà d'appliquer la loi pour ne pas en arriver là. Mais me direz-vous, où en sommes-nous arrivés ?

Nous en sommes arrivés à ce formidable paradoxe de voir une activité, un produit, néfaste à la santé publique, le diesel, être à la fois subventionné directement et indirectement, et être générateur de coûts induits pour le budget de la santé, et de manque a gagné pour le budget de l'État !

Une nouvelle fois, un "champion français" contraire à l'intérêt général a été privilégié par des pouvoirs publics manipulés par des lobbies de toute nature et aveuglés par une lecture court-termiste de la gestion du bien-être citoyen.

Car c'est bien de cela qu'il s'agit, le diesel a été promotionné, à l'achat des véhicules, au niveau du prix à la pompe (TIPP moindre), mais aussi au niveau du fléchage des crédits recherche, là où le moteur hybride ou thermique est resté le parent pauvre, générant de graves déficits de compétitivité pour nos constructeurs.

Voilà très rapidement brossée l'approche politico-industrielle. Il en est une autre qui me tient tout particulièrement à coeur, l'impact santé publique. La France est sans doute l'un des rares pays au monde, qui subventionne puissamment, directement et indirectement, un produit dont l'OMS reconnait qu'il a des effets sur la santé humaine, par le biais de différentes pathologies, au premier rang desquelles le cancer du poumon.

Juste un petit chiffre pour situer les enjeux, mais sans perdre de vue "l'humain", le traitement d'un cancer du poumon, sans préjuger de l'issue, s'élève à 13 000 euros, à rapprocher des 30 000 décès attribués à ce cancer et lié à la pollution de l'air.

Je n'irai pas plus loin dans l'instant, sauf à souligner qu'au moment où l'on rabote des niches, au moment où l'on se pose des questions sur notre déficit et notamment celui des comptes de la santé, il serait peut-être temps de se poser les bonnes questions.

Pour nous, l'une relève du vrai courage politique, et l'autre du simple bon sens citoyen. Cette affaire de lutte contre les pollutions, et d'harmonisation des politiques énergétiques et industrielles, montre si besoin est qu'une Europe repensée est indiscutablement l'échelon pertinent pour des mesures efficaces, gardienne de la santé des populations aujourd'hui, et soucieuse de celle des populations à naitre... cela s'appelle le développement durable.

Richard Hasselmann

Président de LIBR'ACTEURS, pour un citoyen acteur de son destin !

Pour d'autres écrits

 

lundi, 17 mars 2014

Le stress et l'inhibition et leurs effets destructeurs

Henri Laborit a dit et écrit :"Le cerveau, c'est fait pour agir".

Lorsqu'un individu a le sentiment qu'il ne contrôle plus son environnement, il se trouve en état de stress. Lorsque celui-ci devient chronique, répétitif, tout le monde connaît les effets dévastateurs sur la santé, dus à la réduction des défenses immunitaires. Ce que les gens connaissent moins, en France en particulier, c'est que cet état de stress chronique détruit les connexions neuronales, réduisant ainsi les capacités cognitives du cerveau, et réduit la durée de vie en attaquant les télomères des chromosomes.

Je cite ici Marc Aurèle qui par l'acceptation, la soumission à ce qu'on croit ne pas pouvoir changer, évite de se trouver en état d'inhibition.

"Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre."

Voici des exemples de situation que votre voisin ou voisine peut subir et dont il faut sortir au plus vite. Illustration aussi que le harceleur sur commande voit sa santé chanceler.

Vidéo de 9' en hommage à Marie Pezé, psychologue clinicienne, docteur en psychologie, psychanalyste et psychosomaticienne. Elle a créé à Nanterre la première consultation "Souffrance et Travail". 

samedi, 15 mars 2014

Les emplois d'aujourd'hui et ceux de demain.

La ville nouvelle de Saint Quentin en Yvelines est économiquement dynamique et agréable à vivre, comme d'autres villes.

Si elle est agréable à vivre, c'est parce qu'elle a su attirer de l'activité économique et des emplois. Pour arriver à cette situation aujourd'hui, les premiers établissements publics d'aménagement ont été créés il y a près de ... 40 ans !

Depuis plusieurs années Montigny est arrivée "à maturité". Le maire précédent s'était laissé porté par la construction de la ville. Tous les ans, des immeubles nouveaux et de nouvelles constructions par la CASQY portés à son crédit.

Aujourd'hui, il s'agit de gérer l'existant et depuis plusieurs années on sent qu'il n'y a plus de vision à long terme, qu'on se contente d'un bilan comptable sans vraiment de programme si ce n'est officiellement "préserver le cadre de vie"  de Montigny, oubliant demain et l'avenir de nos enfants.

Lors du débat, le maire sortant propose à la CASQY de reconstituer la ville nouvelle de 1972 que Plaisir, Maurepas, Coignières et Bois d'Arcy ont quitté en 1983 !

Il tourne ainsi le dos à la Silicon Valley qui est en train de se constituer à quelques kilométriques de Montigny sur le plateau de Saclay, fondée sur la concentration de l'intelligence, l'enseignement, la recherche et l'innovation, de renommée mondiale.

Perimetre_OIN-EPPS.jpg

Vivien Gasq et son équipe veulent faire participer Montigny via la CASQY à cette aventure de l'intelligence, de la science et de la diversité pour avoir une activité et des emplois à haute valeur ajoutée comme on dit.

Pour cueillir cette pomme, il a bien fallu que quelqu'un plante le pommier, non ? C'est aujourd'hui que nous devons participer à l'édification des fondations de cette Silicon Valley pour bénéficier du savoir, de l'activité et des emplois qu'elle prodiguera dans 10-20 ans pour nos enfants.

Le principe de dominance remis en cause chez les babouins

Nous partageons avec les babouins et les autres mammifères le cerveau mammifère qui gère nos comportements de dominance et de soumission, celle-ci créant du stress chronique.

L'abstention est-elle un acte délibéré d'indifférence ou de soumission à l'ordre établi ?

Cette expérience de Sapolski semble remettre en cause la hiérarchie dominance-dominés chez les babouins.

Pourquoi il faut se méfier des marques d'autorité ?

Stanley Milgram a fait des expériences qui sont devenues célèbres. A l'origine, c'était plus ou moins pour comprendre comment le nazisme a pu s'installer dans une des cultures les plus avancées, l'Allemagne.

En période d'élections, de nombreux artifices comme le statut, le costume, les décorations, etc. font qu'on accepte comme vraies de nombreuses informations sans les vérifier.

Henri Verneuil a repris ces études et les a résumées dans son film "I comme Icare" avec Yves Montand.

Je vous invite à la regarder (15')

 

mardi, 04 mars 2014

Quelle est la qualité de votre eau du robinet ?

UFC Que choisir a mis en ligne une carte interactive pour connaître la qualité de votre eau.

Vous pourrez la vérifier en renseignant le code postal de votre commune. Pour Montigny, l'eau est déclarée comme bonne.

Voici le lien : http://www.quechoisir.org/app/carte-eau/?utm_medium=email...

L'eau de montigny n'est pas gérée par la mairie de Montigny.

19:31 Publié dans Politique, Science | Tags : eau, qualité, choisir | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

vendredi, 01 novembre 2013

Le photo-voltaïque moins cher que le nucléaire !

Ci dessous un extrait de la nouvelle newsletter Territoires Energétiques  rédigée par Marc Théry. Je vous invite à vous y abonner en écrivant à Marc à cette adresse : 

Toutes ? Que non pas ! Notre champion national dans le domaine, EDF, mastodonte mondial en parfaite symbiose avec l’état français et les responsables politiques et syndicaux unanimes, nous entraîne dans une toute autre voie, celle de la continuité réaffirmée : le nucléaire toujours plus, le réseau haute tension et les centrales turbines à gaz pour boucher les trous. Point ne lui est besoin de s’opposer au photovoltaïque : le tarif artificiellement bas de l’électricité dans notre pays (une partie des charges étant assumées par le budget de l’état), et une politique de taxation des produits PV importés, au nom de la défense de l’industrie française (?) aboutissent à une dépression totale, notamment cette année, du marché français du photovoltaïque, à tel point que l’ensemble des acteurs de la filière ont lancé en ce mois d’octobre un cri d’alarme. Inutile de préciser que non seulement la rentabilité du PV en France est radicalement sapée par cesmanipulations tarifaires, mais il n’est absolument pas envisageable d’imaginer le stockage. Les prélèvements fiscaux destinés l’électricité n’étant bien évidemment pas récupérables pour qui voudrait substituer sa propre production. Bien plus, la première question que se poserait certainement l’état en France, si une tendance à la production locale autoconsommée se dessinait, serait celle de la taxation de tous ces kWh qui lui échapperaient, alors même que le particulier qui aurait investi aurait déjà largement payé TVA et autre taxes lors de l’installation.

Mais c’est ainsi, et il est dramatique de lire des journalistes faire des contorsions pitoyables, en parlant du dumping des grands industriels mondiaux du PV ou racontant que la situation des énergies renouvelables s’aggrave, de nombreux pays réduisant ou supprimant les tarifs préférentiels. C’est tout simplement parce que l’électricité produite par le PV ou l’éolien est désormais moins chère que celle fournie par ailleurs… Voilà la nouveauté !

Inscription : contact@territoires-energethiques.fr

dimanche, 20 octobre 2013

Procès sur la biodiversité : audience du 21 octobre reportée

Avis à toutes celles et ceux qui projetaient de se rendre à Nancy lundi prochain : 
l'audience du 21 octobre devant la Cour d'Appel de Nancy est reportée

Nous remercions toutes celles et ceux qui avaient pris leurs dispositions pour se rendre à l'audience de plaidoiries du 21 octobre devant la Cour d'Appel de Nancy dans l'affaire Kokopelli c/ société Graines Baumaux.

Ce matin même la Cour d'Appel vient de décider, sur notre demande, que cette audience était reportée à une date ultérieure.

Nous avons demandé ce report d'audience pour la raison suivante :

La Cour d'Appel, en janvier 2013, a fixé par Ordonnance un calendrier de procédure strict et obligatoire, qui rythme l'échange des conclusions et pièces entre les parties et fixe une date au delà de laquelle il est interdit de poursuivre le débat et d'apporter des arguments ou des éléments de preuve nouveaux. On dit que l'instruction du dossier, dans ce cas, est close, et cette date s'appelle la "clôture de l'instruction". Dans notre dossier, la clôture de l'instruction était fixée au 3 octobre dernier.

Or, en mai dernier, nous avons dénoncé le fait que la société Graines Baumaux commercialisait dans son catalogue de printemps 2012 une soixantaine de variétés non inscrites au Catalogue Officiel. Pendant tout l'été notre adversaire n'a rien eu à répliquer à ce sujet, malgré les dates qui lui étaient assignées par le calendrier de procédure pour ce faire. Ce n'est que le 30 septembre dernier, 3 jours seulement avant la clôture de l'instruction, que la société Graines Baumaux s'est permise de contester l'essentiel de notre défense, en prétendant que seules 4 variétés non inscrites figureraient dans ses catalogues commerciaux !

Cela ne nous laissait évidemment pas le temps de rechercher la preuve contraire dans les délais imposés par la Cour.

Aussi, dans l'urgence, nous avons fait dresser un constat d'huissier démontrant que, malgré l'évolution du Catalogue Officiel depuis le printemps 2012, le catalogue Baumaux de printemps 2012 faisait apparaître 47 variétés encore non inscrites, et pour certaines toujours commercialisées actuellement.

Sur la base de cela, nous avons demandé à la Cour l'autorisation de verser cette pièce nouvelle au dossier, et, pour cela, de révoquer l'Ordonnance fixant la clôture de l'instruction au 3 octobre 2013. Cela impliquait également que l'audience de plaidoiries soit reportée...

La Cour vient d'accepter et malgré les désagréments que cela occasionne pour nombre d'entre vous, c'est une bonne nouvelle.

Aucune date pour la prochaine audience n'a été fixée pour le moment, mais, dès que nous aurons plus d'éléments, nous ne manquerons pas de vous tenir informé(e)s !

Merci encore à toutes et tous pour votre compréhension et votre soutien !

L'équipe de Kokopelli.

jeudi, 17 octobre 2013

URGENT : défendre la biodiversité alimentaire contre le néo-libéralisme européen

 

Lettre à envoyer aux députés concernés avec leur adresse email

La législation européenne sur le commerce des semences : 
une réforme écrite par et pour l’industrie semencière

Les variétés anciennes appartenant au domaine public toujours interdites de cité

La Commission Européenne (DG SANCO), le 6 mai dernier, a finalement fait connaître sa dernière proposition de réforme (la 4e version) de la législation sur le commerce des semences. C’est le Collège des Commissaires Européens qui a fini par trancher, dans un contexte difficile où la DG SANCO était soupçonnée de couvrir une situation de conflits d’intérêts (participation de l’ancienne Directrice des Relations Internationales du GNIS, Groupement d’intérêt de l’industrie semencière française, en tant qu’« expert national », à la rédaction de la proposition), et où les DG Agriculture et Environnement, directement concernées par les mesures proposées, s’opposaient à l’adoption du texte en l’état.

Le compromis trouvé n’a rien d’une simplification ou d’un progrès et la proposition législative aggrave le cadre normatif actuel. Il n’y a pas de refonte du système en profondeur : il s’agit du même cadre normatif actuel, assorti d’un chapelet de facilités offertes à l’industrie semencière, selon un modèle proposé par ses représentants.

✔ Pourquoi une aggravation du cadre normatif actuel ?

La définition de la « commercialisation » des semences s’élargit, pour inclure désormais les transferts de semences non destinées à une utilisation commerciale.

Or, actuellement, la définition de la commercialisation est la suivante : 
« Commercialisation: on entend la vente, la détention en vue de la vente, l'offre de vente et toute cession, toute fourniture ou tout transfert, en vue d'une exploitation commerciale, de semences à des tiers, que ce soit contre rémunération ou non.
Ne relèvent pas de la commercialisation les échanges de semences qui ne visent pas une exploitation commerciale de la variété » 
La référence à une « exploitation commerciale de la variété »
, dans la définition actuelle de la législation, permettait d’exclure de son champ d’application les échanges de semences entre jardiniers amateurs, mais aussi la vente de semences à des utilisateurs non professionnels, en général.
Cette exception, d’importance majeure, disparaît dans la proposition de la Commission.

✔ Des facilités nouvelles pour l’industrie semencière ?

  • Un subtil changement dans la définition de la « variété » et du critère de « distinction », pour faire maintenant référence au « génotype », et non plus seulement aux « taxons botaniques », va permettre à l’industrie semencière de créer des centaines de variétés « nouvelles » absolument identiques entre elles sur le plan botanique, mais « différentes » sur le plan génétique.

  • L’obtention de Droits de Propriété Intellectuelle (COV : Certificat d’Obtention Végétale) sur les variétés va donner un accès direct au Catalogue Officiel, ce qui va finir d’opérer la confusion totale entre régime de Droits de Propriété Intellectuelle et régulation du marché des semences.

  • L’industrie semencière aura la possibilité de réaliser les examens et tests officiels obligatoires elle-même(pour l’enregistrement des variétés au Catalogue et la certification des semences), sans avoir à passer par l’administration, au moyen d’une « habilitation officielle » préalable.

✔ Les variétés anciennes : toujours dans le collimateur du législateur

Deux pseudo brèches sont ouvertes dans le système :

  • « le matériel pour marchés de niche » (art. 36) : Il s’agit d’une minuscule niche pour la vente de petits sachets de semences (aujourd’hui non concernés par la législation). Aucun enregistrement obligatoire au Catalogue Officiel n’est prévu les concernant, mais cette niche est réservée aux MICRO entreprises (un maximum de 10 salariés et pas plus de 2 millions d’€ de chiffre d’affaires). Et pourquoi pas les PETITES entreprises, ou bien même les MOYENNES entreprises, s’il s’agit de petits sachets ??? Ces dispositions visent à évincer du marché tous les opérateurs qui, en Europe, diffusent une large collection de variétés anciennes, et, qui, par conséquent, ont besoin de plus de personnel. Ex : Kokopelli, association de plus de 20 salariés.

  • « les variétés avec description officiellement reconnue » (art. 57) : leur enregistrement sera obligatoire, mais sans application des critères DHS.

    Problème : les variétés doivent être reproduites dans leur « région d’origine » !!! Mais QUI a les moyens d’avoir des agriculteurs-mainteneurs dans toutes les régions d’origine d’une vaste collection ??? La « rose de Berne » à Berne, la « tomate Marmande » à Marmande, le haricot « tarbais » à Tarbes, la « cornue des Andes » dans les Andes ???

    Ce genre d’obligation, posée dans le but de conserver leurs caractéristiques d’origine aux variétés anciennes, doit être assumé par des conservatoires botaniques publics, pas par des petits opérateurs privés !!! Ces dispositions viseraient-elles en fait à évincer, ici encore, les acteurs dont la collection dépasse la dizaine de variétés ?

    Autre problème : il faut payer des frais d’inscription, alors que les variétés anciennes sont le patrimoine de tous et appartiennent au domaine public ! Voilà de quoi dissuader les opérateurs aux vastes collections.

Ce que nous demandons :

La législation européenne sur le commerce des semences s’applique, depuis 50 ans, à dérouler le tapis rouge aux variétés modernes protégées par des droits de propriété intellectuelle. Elle n’a jamais concerné nos variétés du domaine public. Et quand elle ne les a pas ignorées, elle les a rendues illégales.

Nous demandons donc que les variétés appartenant au domaine public sortent purement et simplement du champ d’application de cette législation. Pour la régulation de certains paramètres essentiels comme la faculté germinative ou la qualité sanitaire, les garanties applicables aux « semences standards » suffisent largement.

Subsidiairement, l’exception créée pour les « marchés de niche » doit être applicable également aux petites et moyennes entreprises, dès lors qu’il s’agit de petites quantités de semences, qui ne seront diffusées, vraisemblablement, qu’aux jardiniers amateurs.