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lundi, 27 janvier 2014

La liberté d'entreprendre

A la suite d'échanges avec des LIBR'ACTEURS qui ont de saines lectures, et des réflexions pertinentes, vous trouverez un billet dans LE CERCLE LES ECHOS qui vient d'être accepté.
 
Cela traite de la liberté d'entreprendre à partir d'indicateurs accablants publiés ici :
http://www.heritage.org/index/ranking
 
Extrait d'un email de Richard Hasselmann.
Et ci-dessous l'article des Echos :

Liberté d'entreprendre, de l'air !

LE CERCLE. Le 13 janvier dernier, nous avons publié, en forme de voeux, une petite contribution, en soulignant que la France ne pouvait pas continuer à nier les réalités, en cassant tous les thermomètres qui accablent tous les gouvernants depuis plus de 30 ans !

Nous avons depuis entendu avec attention la conférence de presse de l'Élysée, et noté les différentes orientations et propositions. Au-delà d'un aggiornamento pathétique pour adapter le socialisme français aux réalités du monde, à côté d'un véritable Bad Godesberg pour trancher sur le rôle de l'entreprise, nous avons surtout noté les passages liés à l’Europe et ceux sur la dynamique d'impulsion de notre économie. Quand les événements nous échappent, feignons d'en être les organisateurs. Cette formule mérite sans doute d'être gravée dans le marbre du quinquennat.

Le citoyen absorbé par son quotidien peut ignorer certains travaux et rapports, mais pas l'armée de technocrates et de conseillers, qui… comme nous, suivent les avancées significatives pour l'idéal européen. Personne ne me fera croire que le rapport du groupe Glienicker "Vers une union de l'euro", dont nous avons suivi l'élaboration et mis en lumière par M. Alomar et M. Daziano (Les Échos du 13/01), était méconnu du pouvoir.

Ce document prône de fait une reconstruction de l'Europe autour du couple franco-allemand et un nouveau traité fondateur de la zone euro. C'est dire que l'on a compris que le Traité de Lisbonne est inapplicable et qu'il faut rebâtir. Il semble que le Président a lu ce rapport… dont acte.

Il n'a sans doute pas lu un document également intéressant publié par "The Heritage Foundation" en collaboration avec le Wall Street Journal d'où il ressort qu'en matière de liberté d'entreprendre, la France a du souci à se faire. "Freedom", à l'aune de ce mot est mesuré le degré de liberté dans 178 pays.

Cela va de la liberté fiscale, à la liberté d'entreprendre en général, en passant par toute une série de domaines qui sont les ingrédients d'une dynamique économique et sociale. La France au plan global de la liberté de faire se classe au 70e rang sur 178 nations. Au plan européen, 43 pays sont répertoriés, nous sommes… 33e ! Seule l'ITALIE figure derrière nous dans ce malheureux "grupetto" qui rame pour recoller au peloton des leaders emmenés par les pays scandinaves, l'Allemagne, l'UK et même la Belgique.

La consultation des indices est édifiante, elle témoigne du poids de nos procédures tatillonnes, et de nos administrations diverses et variées, qui brident l'initiative et l'envie. À l'aube des grands chantiers annoncés, où l'on va voir ce que l'on va voir, espérons que nous commencerons par le commencement, et que le poids des mots "Choc de simplification" rompra le poids des corporatismes et conservatismes.

mardi, 07 janvier 2014

L'enfant s'adaptera et se conformera ...

La majorité des communes ont choisi ou vont choisir le mercredi matin dans la réforme des rythmes scolaires oubliant l'objectif principal de la réforme des rythmes scolaires : des enfants en pleine forme pour apprendre.

Les arguments présentés ci-dessus sont fallacieux. Comment faisait-on en 2008 avant cette décision désastreuse des 4 jours par semaine ? Des minorités peuvent-elles imposer leurs revendications à une majorité ?

En revanche on se demande encore pourquoi le décret impose pratiquement le mercredi car combien de conseillers municipaux vont faire le travail que réclame la dérogation et celui de la pédagogie expliquant que le samedi est préférable pour les enfants. Est-ce une nouvelle illustration de l'art politique français de se tirer une balle dans le pied pour rendre plus difficile une réformette ? Car il ne s'agit que d'une réformette en dehors du droit de l'enfant à être respecté dans son intégrité physique et mentale. La vraie réforme est celle qui reprendra de zéro les moyens et les pratiques pédagogiques de l'école élémentaire, puis du collège.

Il est parfaitement clair que le bien des enfants est le samedi matin. De plus le samedi matin revient moins cher aux collectivités et il suffisait de reprendre ce qui se faisait globalement avant 2008 en termes d'organisation.

Des différentes consultations plus ou moins orientées il ressort une majorité, parfois faible, pour le mercredi matin. Il semble que le bien des enfants passe après d'autres considérations.

La pédagogie qu'aurait amené le choix du samedi aurait fait prendre conscience aux parents que le sommeil est essentiel pour l'apprentissage. Un cerveau fatigué n'apprend pas et ne parvient pas à se concentrer. Or la capacité de se concentrer est un atout essentiel pour la réussite scolaire car l'apprentissage se fait plus rapidement et la discipline est plus facile à faire respecter.

pour plus d'infos.

Les résultats catastrophiques de la dernière enquête PISA ne sont donc pas près de s'inverser car le choix du mercredi va encore aggraver les différences sociales. Rappelons que cette enquête montre clairement qu'en France la réussite à l'école des enfants est fortement corrélée à l'environnement familial et socio-économique de l'enfant et que l'école réduit les chances des plus défavorisés, contrairement au but affiché dans notre République. 

Résumé de l'enquête

La priorité à l'enfant et à l'éducation n'est pas seulement une question d'argent dépensé !

jeudi, 02 janvier 2014

Meilleurs voeux 2014

 

 

Que 2014
vous soit une année
de réalisation et d'accomplissement.

 

Jean-Marc COURSIN

"La liberté n'existe que là où l'intelligence et le courage permettent de mordre sur la fatalité."
Roger Caillois (1913-1978)

20:12 Publié dans Vie locale | Tags : voeux | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

mercredi, 01 janvier 2014

Le loup de Wall Street vu par Philippe Béchade

Le fameux "loup"(incarné avec brio par Leonardo di Caprio) ne s'est guère approché de Manhattan durant les trois heures de projection... et encore moins du bâtiment emblématique qui semble -- mais jamais Martin Scorcese ne le filme -- constituer le cœur de l'action. Il n'est question durant trois heures que de lampistes dont les bureaux sont implantés dans de lointaines banlieues de New York, d'escrocs pathétiques défoncés à la coke 25 heures sur 24 et 366 jours par an, ignorant l'existence des robots algorithmiques, incapables d'intimider un sous-fifre du FBI et encore moins de manipuler des juges fédéraux.

Pas grand'chose à voir avec les vrais loups surdiplômés qui garnissent les salles de marché situées en haut des tours les plus prestigieuses de Manhattan-sud. Martin Scorcese ne s'attaque ni aux traders sur produits de taux (et leurs nombreux dérivés), ni aux spécialistes des matières premières ou du carry trade sur devises.

Normal : ceux-là ne risquent pas d'appeler 99% des spectateurs au téléphone pour leur proposer un bon coup sur le dollar/yen ou des options sur volatilité... Le loup de Wall Street ne dépeint que des artisans de l'arnaque boursière qui s'en prennent d'abord aux petits épargnants.

Le film s'abstient d'évoquer ceux qui disposent des moyens de prendre en otage les épargnants d'un pays tout entier, de faire chanter la Fed, le Congrès US ou la Maison Blanche.   

Il est juste suggéré au début du film qu'une avidité sans limite gouverne le comportement des courtiers qui "réussissent". Ceux qui ont des états d'âme et qui ne succombent pas au culte du bonus ne font pas long feu.