Sauver l'Education Nationale

L'efficacité de l'Education Nationale dans l'apprentissage et dans l'ascension sociale ne réside pas dans les rythmes scolaires mais sur d'autres points qui engagent tout le monde et les parents en particulier.

La première chose est d'admettre que tout soit mis en oeuvre pour que tout enfant entrant en 6ème sache effectivement lire et écrire le français et compter.

A partir de là, une pédagogie doit se mettre en place pour l'apprentissage et la connaissance.

1- un cerveau fatigué n'apprend pas. L'élève doit donc être reposé quand il va à l'école. Le sommeil est donc un capital qu'il faut entretenir et sauvegarder. Ceci est de la responsabilité des parents.

2- notre cerveau est le cerveau d'une proie, toujours aux aguets, d'où notre difficulté à nous concentrer, à être attentif. Savoir se concentrer et être attentif s'apprend et doit être enseigné et pratiqué. Responsabilité partagée entre enseignants et parents

3- l'enseignant se doit de capter l'attention des élèves et de respecter les rythmes d'attention du cerveau et d'apprentissage. Responsabilité des enseignants

4- Admettre que le cerveau est conçu pour agir et que la première motivation est l'action efficace. Tout apprentissage doit immédiatement déboucher sur une concrétisation permettant l'auto-motivation dans l'apprentissage vers l'action. Responsabilité des enseignants, de l'Education Nationale et des parents

Il n'y a pas besoin d'avoir un nouveau plan "x" ou "y" mais une pédagogie nationale valorisant l'apprentissage et la connaissance, tenant compte de notre condition biologique avant de s'en extraire avec la pure logique et les concepts virtuels.

Nous n'en prenons pas le chemin. Avoir réduit la semaine à quatre jours était une erreur catastrophique de Sarkozy. La semaine de 5 jours avec le mercredi en est une autre même si elle est moindre. C'est le samedi matin qu'il fallait retenir dans le respect de nos enfants et de leur, notre avenir.

Le choix du mercredi montre un égoïsme aux dépens de nos enfants et est dans la continuation du déclin de l'enseignement en France et de notre dévalorisation relative par rapport à des pays comme la Finlande.