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samedi, 05 octobre 2013

Y a-t-il une place pour autre chose que la Droite ou la Gauche à Montigny ?

Notre démocratie représentative est malade. La confiance des Français est minée par la mainmise d'une élite autoproclamée qui se reproduit à l'identique. Jacobine, elle centralise tous les pouvoirs, qu'elle soit de droite ou de gauche, et le summum est atteint par les pouvoirs "extraordinaires" que possède le président de la République, irresponsable.

Cette élite nous explique que les Français veulent un chef pour être guidés et à tous les niveaux elle a installé des chefs avec des pouvoirs extravagants vus de l'étranger. La France est grande mais les Français sont ingouvernables, parait-il et on nous explique que les Français doivent changer alors que la France est malade de ses élites, et de celles de Paris en particulier.

Ma conclusion est que rien ne peut valablement changer sans une nouvelle constitution moderne instituant de véritables contre pouvoirs, condamnant les conflits d'intérêts et le cumul des mandats entre autres et acceptant et prenant en compte la diversité des opinions.

08:48 Publié dans Vie locale | Tags : centre, ps, verts, ump, droite, gauche | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |

vendredi, 04 octobre 2013

Un centre droit n'est pas un centre.

Le concept "UMP et centre" a toujours été une chimère. Les choses vont se clarifier pour la Droite dont les ténors sont prisonniers de la tactique personnelle de Nicolas Sarkozy qui les tient par la barbichette.

Quand on a été ministre de l'intérieur et du budget et président sous la V° République, qui ne reconnaît pas les conflits d'intérêt et autorise le cumul des mandats, on a des informations sur tout le monde et on fait en sorte de promouvoir ceux qu'on tient le mieux.

L'UDI a dû se contorsionner de nombreuses fois face à l'UMP au niveau national. Nous verrons ce qui va se passer dans les jours qui viennent.

Quant aux municipales, elles traitent de concret et ont un enjeu local ce qui réduit les affrontements idéologiques fondés sur des croyances et des convictions.

lundi, 08 juillet 2013

Je ressens une gène certaine vis-avis de l'UMP, de ses adhérents et de leurs mensonges

L'UMP, parti de gouvernement, qui a dirigé la France de 2007 à 2012, se trouve dans une situation financière extrêmement délicate à cause de l'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy.

La gestion de l'UMP explique peut-être la façon dont a été gérée la France pendant l'ère sarkozyste.

Ceci dit, ce qui me gène le plus est le comportement des adhérents : recevoir en héros Nicolas Sarkozy qui est la cause de la déroute financière de l'UMP. C'est proprement hallucinant !

Je crois qu'ils doivent se rendre compte que la terreur que fait règner Sarkozy sur les cadres anciens de l'UMP va se réduire avec le temps. Quand on a été ministre du budget et ministre de l'intérieur, on a suffisamment de dossiers et d'informations pour neutraliser les cadors concurrents. Quand en plus on a été président de la République, ...

Aujourd'hui, les cadors muselés s'expriment et veulent faire croire à une rélélection de NS en 2017. Je n'y crois pas une seconde. Il sera candidat si ses prestations ne sont plus aussi bien payées par Goldman Sachs et HSBC et si le Qatar ne veut pas assurer sa fortune comme il le fait avec Dominique de Villepin.

Quant aux mensonges de la garde rapprochée de NS, voici un article de Laurent Neumann de Marianne : 

Que l’on soit ou non sarkozyste, de droite ou pas, membre de l’UMP ou pas, on peut considérer que la décision du Conseil constitutionnel d’invalider les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy est très sévère. On peut même estimer, pourquoi pas, que la loi sur le financement politique est mal fichue et qu’elle mériterait d’être amendée. Ceci posé, depuis la décision des Sages, on a assisté à un véritable festival de mensonges politiques et de désinformation médiatique. 
  
1er mensonge : Depuis que la décision du Conseil a été rendue publique, les amis de Nicolas Sarkozy ne cessent de répéter que, pour un dépassement de 2% (466.000 euros), leur champion a été puni à 100%. C’est faux ! L’équipe du candidat a déposé des comptes pour une valeur de 21,3 millions d’euros. Une fois réintégrés l’ensemble des frais de campagne oubliés, la facture s’élève à près de 23 millions d’euros. L’insincérité des comptes porte donc sur 1,7 million d’euros. Une paille ! Il se trouve, au surplus, que le plafond total des dépenses autorisées a été dépassé de 466.000 euros. Et encore, les Sages n’ont pas intégré l’ensemble des dépenses, révélées par Marianne, dites des « sondages de l’Elysée »  ! En vérité, le Conseil constitutionnel a rejeté les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour trois motifs : absence de sincérité des comptes, dépassement du plafond de dépenses autorisées et, pour faire bonne mesure, financement irrégulier. La totale ! Voilà pour les faits. Intéressons-nous maintenant aux arguments bidon - avancés par les amis de Nicolas Sarkozy et repris en boucle sur la plupart des médias - pour contester la décision du Conseil constitutionnel. Un florilège de mauvaise foi crasse. A commencer par la fameuse théorie du complot. 
  
2ème mensonge : Les membres du Conseil constitutionnel auraient rendu « une décision politique » et Nicolas Sarkozy serait ainsi victime d’un « complot » pour l’empêcher non pas de revenir en politique – il ne l’a jamais quittée – mais d’être réélu président de la République en 2017. Les amis de Nicolas Sarkozy avaient déjà tenté de faire croire que le juge d’instruction de l’affaire Bettencourt à Bordeaux était un militant, un « juge rouge » qui n’aurait d’autre but que « de se faire » l’ancien chef de l’Etat. Cette théorie du « complot » est évidemment une fable pour gogos. Faut-il rappeler que le Conseil constitutionnel est majoritairement composé de membres désignés par l’ancienne majorité de droite ? Pourquoi, aux yeux de Jean-François Copé et de ses amis de l’UMP, le Conseil constitutionnel est-il politiquement neutre quand il retoque le projet de taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d’euros par an, mais politiquement engagé quand il invalide les comptes de Nicolas Sarkozy ? Ajoutons d’ailleurs que le même Conseil constitutionnel, depuis les législatives de juin 2012, a invalidé les comptes de campagne de quatre candidats de gauche et d’un candidat de droite. Pourquoi Copé et ses amis n’en ont rien dit ? 
  
3ème mensonge : La décision du Conseil constitutionnel participerait d’un acharnement judiciaire contre Nicolas Sarkozy. Bettencourt, Tapie, Karachi, l’argent de la Libye… et maintenant l’humiliante invalidation de ses comptes de campagnes. Trop, c’est trop ! Sauf que cette théorie de l’acharnement judiciaire est encore un conte de fée à dormir debout… Si les affaires dans lesquelles apparaît le nom de Nicolas Sarkozy se multiplient en effet, c’est parce que ces affaires ont tout simplement été étouffées au cours de son quinquennat. Là encore, il n’y a pas plus de complot que de beurre en broche. N’est-ce pas lui qui a tout fait pour bloquer le développement judiciaire de l’affaire Bettencourt ? N’est-ce pas lui qui a renoncé à exercer un recours contre un arbitrage privé pourtant si favorable à Bernard Tapie et si défavorable à l’Etat français ? En vérité, ce n’est pas l’heure du conte (de fée), c’est juste l’heure des comptes ! 
  
4ème mensonge : Brice Hortefeux, ancien ministre de l’Intérieur, ose déplorer l’extrême sévérité, pour ne pas dire l’injustice, dont aurait fait preuve le Conseil constitutionnel. Or, quand il était ministre, le même Brice Hortefeux – comme Nicolas Sarkozy, comme Claude Guéant que l’on n’entend plus - n’avait pas de mots assez durs pour condamner les délinquants et les criminels, pas de mots assez forts pour fustiger le laxisme des juges – forcément de gauche ! Quand les juges s’attaquent – et à juste titre - à Jérôme Cahuzac ou aux socialistes de Marseille, quand ils condamnent – à juste titre encore - les socialistes du Nord, ils sont formidables. Mais quand ils appliquent la loi à Nicolas Sarkozy, ils sont tout à coup trop sévères et la loi, comme dirait Caliméro, soudainement « trop injuste ». Les grands républicains que sont Brice Hortefeux et Henri Guaino devraient se souvenir que la loi est la loi, que nul n’est censé l’ignorer et qu’elle s’applique de la même manière aux petites gens et aux puissants. A moins d’avoir une conception à géométrie variable de la justice, de la République et de la démocratie. Sarkozy, une victime ? A qui va-t-on faire croire cela ? 
  
5ème mensonge : Le Conseil aurait été plus sévère avec Nicolas Sarkozy qu’il ne le fut par le passé avec Edouard Balladur. En 1995, le Conseil constitutionnel, alors dirigé par Roland Dumas, avait en effet renoncé à invalider les comptes de campagnes d’Edouard Balladur dont chacun savait pourtant qu’ils étaient sujets à caution. Certes. Mais comment de grands républicains comme Guaino et Hortefeux peuvent ignorer qu’en droit français s’applique le théorème latin du « nem turpitudinem… ». Nul ne peut justifier ses propres turpitudes en invoquant celles des autres… Un principe de base de tout Etat de droit ! 
  
6ème mensonge : La décision du Conseil constitutionnel, dit Jean-François Copé, met l’UMP en danger. Sans doute. Mais la vérité obligerait Copé à admettre que les finances de la PME « UMP » étaient déjà sacrément plombées avant le coup de massue de jeudi dernier. Entre 40 et 50 millions d’euros de dettes ! Et pour cause : depuis l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007, l’UMP a perdu toutes les élections sans exception. Pour un ancien ministre du Budget qui donne matin, midi et soir au gouvernement des leçons de bonne gestion des finances publiques et qui affecte de vouloir conquérir le pouvoir pour redresser la France, ça la fiche mal. Toutes proportions gardées, Nicolas Sarkozy, lui aussi ancien ministre du Budget, laisse l’UMP dans le même état que la France : percluse de dettes et au bord de la faillite. Pour être crédible, il faudrait juste avoir la lucidité et le courage de le reconnaître ! 
  
7ème mensonge : Ce mensonge-là, plus ancien, beaucoup l’ont visiblement oublié. Souvenez-vous : la scène se déroule en janvier 2012. Le président Nicolas Sarkozy, pas encore candidat, se répand en confidences intimistes auprès des journalistes qui l’accompagnent dans son déplacement en Guyane. Voilà, très précisément, ce qu’il leur disait : « Oui, j’en ai la certitude. J’ai 56 ans, je fais de la politique depuis 35 ans, j’ai un métier (avocat, NDLA), je changerai complètement de vie, vous n’entendrez plus parler de moi si je suis battu »… 
Or, depuis qu’il est battu, on entend parler de lui tous les jours. Encore une promesse non tenue. Une de plus…

mardi, 02 avril 2013

Le nouveau voyou de l'UMP ?

Extrait d'un article de Maurice Szafran.

... Bien sûr, les journaux en avaient déjà beaucoup raconté, notamment la violence et la tricherie utilisée sans vergogne par le clan Copé et ses deux hommes de main, Jérôme Lavrilleux et Éric Cesari. Tous ceux qui avaient un tant soit peu suivi cette présidentielle à l’UMP savaient que Fillon avait gagné, que la triche avait été institutionnalisée contre l’ex-premier ministre, en utilisant par exemple des milliers de procurations lui étant toutes défavorables, ou encore en décourageant le vote des militants les plus âgés par toutes sortes de manœuvres transformant le fait de déposer un bulletin dans une urne en une épreuve physique... Tout cela, nous le savions, tout cela nous l’avions raconté au point que l’un de nos titres – « Copé, l’autre voyou de la République »  – avait provoqué la rage du « président » de l’UMP et de sa garde rapprochée. J’avais eu, entre autres, un échange musclé avec son avocat, Francis Szpiner. 
 
Pourtant, le livre de Carole Barjon et de Bruno Jeudy m’a laissé pantois. La précision du récit. L’accumulation des faits, petits et grands. La multiplication des témoignages de première main. Et une conclusion : un vol en bande organisée, une arnaque politique comme nous n’en avons jamais vu en 5e République et Dieu sait si nous en avons beaucoup vu. Mais tant de cynisme, tant de culot, tant de mensonges, tant de tricheries, tant d’arnaques – matérielles et morales – ça non, jamais. Dans ces circonstances là, on peut et il faut considérer le journaliste, en l’occurrence ils sont deux, comme d’indispensables auxiliaires de la démocratie. Barjon et Jeudy ont bien mérité de notre profession — si décrié et parfois à juste titre. ...