Alstom : GE ou Siemens

Avec cette histoire d'Alstom, nous voyons les limites de la politique ultralibérale de l'Europe d'aujourd'hui qui mise sur le principe de la concurrence à l'intérieur de l'UE. nous voyons aussi qu'il ne suffit pas d'avoir un X-Mines aux commandes pour assurer l'avenir d'une entreprise.

D'autre part, si la question se pose, c'est parce que le principal actionnaire d'Alstom, Bouygues, ne sait que faire de cette participation et cherche des ressources pour sa filiale, Bouygues Telecom, dans la restructuration de la téléphonie en France.

Pour revenir à Alstom, il a toujours été en concurrence frontale avec Siemens ce qui fait qu'un rapprochement créerait de nombreux doublons.

D'autre part, l'option General Electic a de nombreux avantages pour les décideurs économiques : un salaire américain pour le PDG d'Alstom, un avantage certain pour la carrière de Clara Gaymard, tout cela avec un choc social moins brutal que l'autre scénario avec Siemens.

Comme GE a l'habitude des alliances stratégiques avec Safran pour les moteurs d'avion, une alliance plut